La Machine à voyager . . .

Située au sommet du Capitole, la Basilique fait suite à différents bâtiments romains et à une abbaye byzantine. Il faut attendre le IXe siècle puis le XIIIe siècle pour voir se développer une édifice qui recevra alors son aspect romano-gothique. La façade a d'ailleurs perdu ses mosaïques et fresques pour ne conserver que des fenêtres d'inspiration gothique que l'on aperçoit en montant les 124 marches qui mènent à elle (appelé Scalinata d'Aracoeli et conçu par Simone Andreozzi). Seule un mosaïque sur une porte latérale est parvenue jusqu'à nous.  L'intérieur, plusieurs fois remanié, tranche avec la sobre façade. Il s'agit d'un plan basilical avec une nef et de deux allées divisées par des colonnes antiques, toutes différentes.  Mais ce qui impressionne le plus quand on rentre dans l'église, c'est bel et bien le plafond à caisson, qui rend hommage à la victoire de la Sainte Ligue sur les Ottomans à la bataille de Lépant

La Basilique trouve son origine dans les anciens thermes de Titus. Elle aurait été fondé vers 442 par Licinia Eudoxia, fille de Théodose II et épouse de Valentinien III afin d'abriter les chaines ayant servi à enchaîner Saint Pierre lors de sa détention à Jérusalem. Elles auraient été envoyées à Rome par la propre mère d'Eudoxia, Eudocie, qui les aurait reçu en cadeau du patriarche de Jérusalem. Eudoxia les présenta au pape Léon Ier qui les compara aux chaînes ayant servi à l'emprisonnement de Pierre dans la prison Mamertine à Rome et les deux se soudèrent miraculeusement. Depuis celles-ci sont conservées dans un reliquaire en desous de l'autel principal.  La Basilique fut plusieurs fois restaurée jusqu'en 1875 qui mis en place la façade actuelle. L'intérieur a un plan basilical à trois nefs séparées par 20 colonnes antique provenant peut-être du portique de Livia. Au plafond se trouve une fresque représentant Le miracle des chaînes réalisée par Gi

Près du célèbre éléphant du Bernin portant un obélisque égyptien provenant de Saïs se trouve la basilique Santa Maria sopra Minerva. Celle-ci fut construite sur les ruines d'un temple à Minerve comme cela était souvent le cas. Fondée au VIIIe siècle, l'essentiel de l'Eglise date du XIIIe siècle. Sa façade, constamment remaniée, a retrouvé son aspect néo-médiéval depuis les restaurations du XIXe siècle.  C'est une des rares églises de Rome a avoir partiellement conservée son aspect gothique bien visible dans la nef de l'édifice.   Plusieurs oeuvres d'art remarquables ainsi que des monuments funéraires peuplent son intérieur. C'est en ses murs que repose le peintre Fra Angelico qui mourut dans le couvent attenant.  Plusieurs papes reposent aussi dans la basilique à l'image d'Urbain VII.  Ou bien encore Paul IV dans la chapelle Carafa réalisé par Pirro Ligorio. D'autres personnages y ont aussi leur sépulture