La Machine à voyager . . .

C'est l'une des quatre basiliques dites majeures à Rome avec Saint-Pierre, Saint-Lean-du-Latran et Saint-Paul-hors-les-Murs. Sa façade avec sa loggia à trois arcades précédée d'un portique est l'oeuvre de Ferdinando Fuga qui était au service de Benoit XIV.  On peut y voir, en entrant, une statue de Philippe IV d'Espagne sur un modèle du Bernin datant de 1692. Son plan est basilical mais ses riches chapelles et ses mosaïques en font un résumé de l'art chrétien.  La nef renferme des colonnes ioniques datant du premier édifice tout comme les panneaux de mosaïques datant du Ve siècle représentant 36 scène de l'Ancien Testament. Mais celui-ci fut maintes fois remanié comme en atteste le plafond en casson datant de la Renaissance conçu par Giuliano da Sangallo. Il aurait été doré avec l'or qui avait été raméné des Amériques par Christophe Colomb.  On peut notamment admirer deux riches chapelles qui se font face, ...

C'est la plus importante basilique de la Chrétienté érigée à l'endroit où les premiers pèlerins étaient venus rendre un culte à Saint Pierre, à l'endroit où se serait trouvé sa tombe (censé avoir été retrouvée en 1950). Une première basilique constantinienne avait été élevé au IVe siècle, modifiée durant les siècles suivants mais c'est du XVIe siècle que date l'édifice actuel, selon un plan initial du Bramante, là aussi largement modifié par ses successeurs à la tête du projet, de Raphaël à Michel-Ange. C'est finalement Carlo Maderno qui termina la construction avec l'aspect que l'on lui connait aujourd'hui.   Ainsi la façade  a été conçue par Carlo Maderno. Elle mesure 144 x 45 m. Elle est souvent considérée comme étant la partie la moins réussie de l'édifice, notamment parce que les deux tours prévues à l'origine ne furent jamais réalisées.     Les sculptures de l'Attique de la façade représentent Jésus-Chr...

Située au sommet du Capitole, la Basilique fait suite à différents bâtiments romains et à une abbaye byzantine. Il faut attendre le IXe siècle puis le XIIIe siècle pour voir se développer une édifice qui recevra alors son aspect romano-gothique. La façade a d'ailleurs perdu ses mosaïques et fresques pour ne conserver que des fenêtres d'inspiration gothique que l'on aperçoit en montant les 124 marches qui mènent à elle (appelé Scalinata d'Aracoeli et conçu par Simone Andreozzi). Seule un mosaïque sur une porte latérale est parvenue jusqu'à nous.  L'intérieur, plusieurs fois remanié, tranche avec la sobre façade. Il s'agit d'un plan basilical avec une nef et de deux allées divisées par des colonnes antiques, toutes différentes.  Mais ce qui impressionne le plus quand on rentre dans l'église, c'est bel et bien le plafond à caisson, qui rend hommage à la victoire de la Sainte Ligue sur les Ottomans à la bataille de Lépant...